Après les alentours de Chinon, puis de Gaillac, escapade cette année du côté des Côtes de Duras avec Ludo, JJ et Monsieur Brun. Un très joli terroir, à quelques encablures de Bordeaux. Sur les recherches éclairées de Ludo, rendez-vous était pris ce samedi 22 juin avec Sylvain Jougla, du Petit Clos des Vents, à Soumensac, dans le 47.
Le Petit Clos des Vents (ou parfois "Petit Sloc des Vents" pour de sombres histoires de règlementation), d'aucuns diraient que c'est "trois bouts de ficelle". Pourquoi pas. Mais alors de la ficelle très très bien ficelée et de la ficelle qui tient vraiment bien.
A peine un hectare de Sauvignon, pour les blancs...
Le Petit Clos des Vents (ou parfois "Petit Sloc des Vents" pour de sombres histoires de règlementation), d'aucuns diraient que c'est "trois bouts de ficelle". Pourquoi pas. Mais alors de la ficelle très très bien ficelée et de la ficelle qui tient vraiment bien.
A peine un hectare de Sauvignon, pour les blancs...
...un peu plus d'un hectare de Merlot, pour les rouges.
Du travail, évidemment, à la vigne. Beaucoup de travail. Exprimer le sol et non les cépages. De la passion, bien sûr. L'envie de très bien faire, quoi qu'il arrive. Un chai à dimension plus qu'humaine, avec quelques cuves (et un peu de barriques)...
...zéro intervention vulgaire, bien sûr, et dose imperceptible de souffre. Nous y voilà.
Les blancs tout d'abord (vendanges manuelles à surmaturité. Grappes entières en cuve pour équilibre entre sucre et acidité. Macération d'une dizaine de jours avant pressurage avec petit pressoir champenois. Selon les cuvées, entonnage en barrique de 400 litres ou cuve, pour finir des fermentations qui durent 8 mois environ. Fermentation malolactique réalisée pour éviter de rajouter du soufre).
Premier goûté : "Le Blanc". Élevage en cuve.
Ça, c'est carrément le vin blanc qu'on aime ici. "Simple", mais pas que, direct, très légèrement sur l'oxydatif, du fruit bien mûr effectivement. On adooooore. Et avec le grenier médocain...
...(et oui, on est pas obligé de boire un vin du Médoc avec), c'est parfait.
Montée en gamme avec le deuxième blanc goûté : "Claire". Élevage en barrique.
C'est évidemment plus rond, plus gras, plus complexe, plus classe...
Bien que passé en barrique, le boisé est totalement absent. C'est très très bon et on a tout de suite envie de passer à (une bonne) table. Du poisson bien sûr, de la volaille aussi...un truc bon quoi.
Les rouges ensuite (vendanges manuelles, macération en cuve pendant 3 semaines, en grappes entières ou sans les rafles, selon les cuvées. Élevage en cuve ou en barrique de 400 l selon les cuvées aussi).
"Les Mayeuls". Macération en grappes entières. Élevage en barrique.
C'est très très bon. Boisé là aussi totalement absent. Des tannins bien présents en revanche, qui devront se fondre avec le temps. Mais en attendant, un cassoulet de haute volée devrait savoir les dompter.
"A l'Ouest de mon Sud". Macération sans les rafles. Élevage en cuve.
Y'a aussi des tannins, mais c'est plus tendance "facile à glouglouter" tout de même. Y'a de la réglisse là-dedans. De la fraîcheur, des herbes aromatiques. C'est très très bon.
Puis, le premier "ovni" : "Le Rosé".
Un rosé de saignée, après une nuit de macération. La fermentation s'arrête naturellement. Il reste un peu de sucre. D'où une sorte de demi-sec ou demi-doux...bien vineux, comme on aime, avec du gras...
...c'est carrément addictif. On adooooore aussi.
Enfin, le deuxième "ovni". Une cuvée confidentielle de blanc "moelleux" (si, si, avec du sauvignon !) ou demi-sec. Tirage limité à très peu de bouteilles. Hélas non commercialisé. Il faut donc se donner "la peine" de se déplacer au domaine pour qui veut goûter au nectar. Et ça en vaut vraiment la peine. Nous, on pourrait se déplacer tous les week-end pour un truc pareil. C'est sucré, bien sûr, mais très peu (20 g de résiduel si mes souvenirs sont exacts), si bien qu'on le siroterait bien, comme ça, dans un hamac, comme un dessert/digestif...
...merci, merci beaucoup Sylvain.
Montée en gamme avec le deuxième blanc goûté : "Claire". Élevage en barrique.
C'est évidemment plus rond, plus gras, plus complexe, plus classe...
Bien que passé en barrique, le boisé est totalement absent. C'est très très bon et on a tout de suite envie de passer à (une bonne) table. Du poisson bien sûr, de la volaille aussi...un truc bon quoi.
Les rouges ensuite (vendanges manuelles, macération en cuve pendant 3 semaines, en grappes entières ou sans les rafles, selon les cuvées. Élevage en cuve ou en barrique de 400 l selon les cuvées aussi).
"Les Mayeuls". Macération en grappes entières. Élevage en barrique.
C'est très très bon. Boisé là aussi totalement absent. Des tannins bien présents en revanche, qui devront se fondre avec le temps. Mais en attendant, un cassoulet de haute volée devrait savoir les dompter.
"A l'Ouest de mon Sud". Macération sans les rafles. Élevage en cuve.
Y'a aussi des tannins, mais c'est plus tendance "facile à glouglouter" tout de même. Y'a de la réglisse là-dedans. De la fraîcheur, des herbes aromatiques. C'est très très bon.
Puis, le premier "ovni" : "Le Rosé".
Un rosé de saignée, après une nuit de macération. La fermentation s'arrête naturellement. Il reste un peu de sucre. D'où une sorte de demi-sec ou demi-doux...bien vineux, comme on aime, avec du gras...
...c'est carrément addictif. On adooooore aussi.
Enfin, le deuxième "ovni". Une cuvée confidentielle de blanc "moelleux" (si, si, avec du sauvignon !) ou demi-sec. Tirage limité à très peu de bouteilles. Hélas non commercialisé. Il faut donc se donner "la peine" de se déplacer au domaine pour qui veut goûter au nectar. Et ça en vaut vraiment la peine. Nous, on pourrait se déplacer tous les week-end pour un truc pareil. C'est sucré, bien sûr, mais très peu (20 g de résiduel si mes souvenirs sont exacts), si bien qu'on le siroterait bien, comme ça, dans un hamac, comme un dessert/digestif...
...merci, merci beaucoup Sylvain.
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