dimanche 8 juillet 2012

Du Pain, Du Vin, Du Gaillac (fin)

Après et , il nous restait un peu de temps pour une dernière visite. Direction Andillac donc, sur les conseils toujours aussi éclairés de François, du Grand Cléré, oh hé, chez Victor Brureau, au Domaine de Peyres-Combe.

La nature alentours...


 ...les vignes, un peu plus loin...certaines viennent d'être arrachées pour cause de maladie...


 ...puis la dégustation.


On le sait peu mais Victor Brureau, avec notamment Claude Leduc, du Domaine de la Tronque, est un des pionniers de la viticulture bio et de la vinification naturelle dans le Gaillacois. C'est aussi un "vrai" personnage. Très sympathique. Discret. Atypique. Un côté "vieux sage" comme dit Ludo. La force tranquille, quoi. Et, quoi de plus naturel, ses vins sont à son image. Ça à l'air tranquille, comme ça, et ça l'est, mais en fait ça l'est pas vraiment. Troublant... 

Parmi les blancs (nous n'avons pas goûté les doux), mention très très bien pour la "Haute réserve". Vin blanc sec...


...vinifié en fût. Assemblage de loin de l’œil et de sauvignon. Un très grand vin blanc ici aussi. "Vif et charnu" nous dit le vigneron. C'est vrai. C'est aussi joliment "pimenté" (gingembre) avec de beaux arômes de fruits blancs bien mûrs, un peu ambré, et une vraie longueur. Là encore on pense tout de suite à passer à table. Mais pas que.

Côté rouge, mention très très bien également pour le "Gaillac". Du 2006...


...assemblage de duras, fer servadou et cabernet sauvignon. Élevage entre 10 et 12 mois en fût de chêne et pourtant il n'y a aucune trace de boisé/caramel/vanille là-dedans. C'est pur, c'est fin, c'est velouté, c'est classe. C'est très très bon. Et ça peut se garder longtemps pour les amateurs de garde.

Les pétillants enfin, ou vins effervescents. Nommés "Friselis". Ici, méthode dite "ancestrale" ou aussi "rurale". La prise de mousse s'effectue en bouteille, sans aucun ajout, et s'arrête lorsque sucres et levures naturels sont épuisés. Du blanc...


...à partir de mauzac. Très bon, mais un poil trop sur le sucre pour moi. Du demi-sec, en quelque sorte, ou du demi-doux. Et du rosé...


...à partir de braucol et duras. Là par contre, c'est  carrément notre truc. Le sucre s'est effacé, du coup on a envie d'en boire beaucoup plus. Comme dit Victor Brureau, "c'est un vin d’impromptu...il faut en avoir toujours au frais !". C'est noté.

Merci Victor. Et merci François pour nous avoir aiguillé vers Peyres-Combe.

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